Bien que de nombreux livres aient été écrits sur la Seconde Guerre Mondiale et que l’honnêteté de la plupart des historiens ne soit pas à remettre en cause, très peu de personnes dans le monde connaissent la face cachée de cette tragédie !
Dans la seconde moitié du XXe siècle, tous les livres d’histoire en France, en Allemagne, aux États-Unis, en Angleterre ou encore au Japon ont volontairement véhiculé une seule version de ce conflit, mais qui n’avait en fait qu’une lointaine ressemblance avec ce qui s’est réellement passé et les véritables buts poursuivis.
Une moitié de la vérité a donc toujours été soigneusement occultée…
Les seuls éléments qui furent portés à votre connaissance sont des données historiques militaires : qui a fait quoi, quand, où, comment et avec qui. Cependant, l’histoire officielle n’a jamais fait mention de ceux qui, dans l’ombre, déplaçaient les pions !
Aussi, nous commencerons ce nouvel opus par un petit rappel historique « non officiel » :
Le 6 février 1929, Montagu Norman, président de la Banque d’Angleterre, vint à Washington pour tenir un conseil avec le ministre des finances américain Andrew Mellon. Après cette visite, la Federal Reserve augmenta son taux d’intérêt.
Montagu Norman (1871 - 1950)

Andrew Mellon (1855 - 1937)

Le 9 mars 1929, Paul Warburg, membre fondateur de la Federal Reserve des États-Unis (créée le 23 décembre 1913), communiqua dans la revue Financial Chronicles :
« S’il est permis de spéculer sans se mettre de limites, alors l’effondrement total est sûr et certain… »
Ceux qui comprirent se retirèrent de la Bourse sur la pointe des pieds et investirent dans l’or et l’argent.
À l’automne 1929, le temps était venu pour les banquiers internationaux d’appuyer sur le bouton qui allait déclencher la Seconde Guerre Mondiale !
Paul Warburg (1868 - 1932)

Après avoir organisé le krach boursier américain de 1929, en provoquant artificiellement un boom d’actions, ils détruisirent la base même du système financier et précipitèrent les États-Unis dans une profonde crise !
Ainsi, dans les années suivantes, le développement économique ralentit partout dans le monde jusqu’à ce que plus rien ne marchât !
Ceux qui en étaient à l’origine se servirent alors adroitement du désespoir général causé par la crise pour racheter à bas prix des terrains et des sociétés. C’était aussi pour eux une bonne occasion d’accroître leur influence sur le gouvernement américain…
Le CFR (Council on Foreign Relations) se mit comme prévu à attirer dans ses rangs des éminences du gouvernement, des patrons de l’économie, des managers de la presse et des militaires hauts-gradés.
En parallèle, l’avenir de l’Allemagne, qui était déjà joué après le traité de Versailles, l’obligeait à payer des réparations d’un montant de 123 milliards de Mark Or et à donner annuellement 26% de la valeur de ses exportations.
L’effondrement de la monnaie allemande suite à l’exigence des paiements de réparations était donc prévisible : l’économie allemande allait inévitablement vers une inflation chronique !
Dans ce chaos, les Allemands demandèrent un ajournement de deux années pour tous les paiements de réparations en argent liquide. Mais les vainqueurs de la Grande Guerre refusèrent !
Ils votèrent le 9 janvier 1923, à trois contre un, pour déclarer que les allemands étaient en retard dans leurs paiements de réparations ; l’Angleterre vota « non » sur ordre de la City.
Deux jours plus tard, les troupes françaises et belges envahirent la Ruhr. Les ouvriers allemands en appelèrent aussitôt à une grève générale et l’occupation de la Ruhr s’avéra donc être un échec !
Cependant, les troupes d’invasion sortirent de cette impasse lorsque l’Allemagne accepta un compromis connu sous le nom de Plan Dawes.
Ce plan avait été élaboré par la banque J. P. Morgan et devait concéder à l’Allemagne des crédits de 800 millions de dollars pendant les quatre premières années.
Mais ce plan échoua lorsque, contre toute attente, les paiements de réparations de l’Allemagne s’accrurent subitement…
Les banquiers internationaux le remplacèrent alors par le Plan Young, d’après le nom de l’agent de J. P. Morgan, Owen D. Young.
Pour mieux dévaliser l’Allemagne, ils créèrent en Suisse la Banque pour le règlement international des comptes.
Elle facilitait les paiements de réparations par virement du compte d’un pays sur celui d’un autre pays dans la mesure où les deux pays avaient un compte dans cette banque.
Ainsi, ils soutinrent tous les partis qui firent la guerre et ils prêtèrent aussi de l’argent aux allemands pour les paiements de réparations, en empochant au passage diverses commissions et de nouveaux intérêts !
Owen D. Young (1874 - 1962)

Quoi que puisse faire l’Allemagne, elle était forcée de s’adresser à eux pour emprunter, eux qui avaient déjà financé la Première Guerre Mondiale (voir Ouroboros 25).
Les gigantesques capitaux américains transférés en Allemagne depuis 1924 sous la couverture des Plans Dawes et Young, constituaient la base financière sur laquelle Hitler allait construire toute sa machine de guerre…
L’apport fourni à l’Allemagne avant 1940 par le capitalisme américain en vue de préparer la guerre était donc phénoménal !
Des preuves permettent de comprendre que le secteur influent de l’économie américaine était prêt à aider le régime nazi en le soutenant financièrement et que cela finirait par une guerre où seraient impliqués l’Europe et les États-Unis.
Ces preuves attestent que les milieux bancaires et industriels américains étaient largement impliqués dans la montée du régime nazi !
On les trouve dans les comptes rendus et les rapports sur les auditions du gouvernement américain publiés entre 1928 et 1946 par :
- Les commissions du Sénat et du Congrès enquêtant sur la propagande nazie en 1934,
- Les rapports sur les cartels publiés en 1941 par la Commission économique provisoire nationale du Congrès,
- Et le sous-comité du Sénat pour la mobilisation en 1946.
Les années précédant la Seconde Guerre Mondiale virent naître un cartel international qui avait son siège central en Allemagne et qui contrôlait l’industrie chimique et pharmaceutique dans le monde entier.
Jusqu’à la déclaration de la Seconde Guerre Mondiale, I. G. Farben était devenu le groupe industriel le plus important en Europe et la plus grande entreprise de chimie dans le monde.
Ce groupe avait développé, en 1926, une méthode pour obtenir de l’essence à partir du charbon et conclut en 1939, un contrat de licence avec la Standard Oil Company de John Davison Rockefeller.
Cette dernière avait obtenu une participation majoritaire dans le cartel en rachetant 546 000 actions ordinaires I. G. Farben pour une valeur de plus de 30 millions de dollars…
John Davison Rockefeller (1839 - 1937)

L’abréviation IG Farben désigne la société allemande fondée le 1er janvier 1925 sous le nom d’IG-Farbenindustrie AG. Mais historiquement, cette société fut fondée en 1905 par le rapprochement concerté des sociétés chimiques BASF, BAYER et AGFA.
En 1941, IG Farben signait le contrat ALIG avec Alcoa-Aluminium et produisait environ la moitié de l’essence allemande.
En 1942, elle construisit des raffineries à côté des camps de concentration d’Auschwitz, une région polonaise riche en matières premières : eau (au bord de la rivière Sola, zones marécageuses à proximité), chaux, charbon et des gisements parmi les plus riches d’Europe.

Ces ressources étaient nécessaires pour la production d’essence et de caoutchouc de synthèse ; elles furent essentielles pour l’effort de guerre allemand. C’est pourquoi les nazis chargèrent le groupe chimique IG Farben d’en assurer l’exploitation.
La main-d’œuvre fut celle du camp de concentration Auschwitz III (Monowitz) ouvert le 31 mai 1942. Un camp de travail exclusivement réservé aux usines d’IG Farben.
De par la participation majoritaire de la Standard Oil Company de Rockefeller dans ce cartel, le groupe IG Farben fut l’un des plus importants que contrôlaient les banquiers internationaux et il écoula des sommes d’argent astronomiques dans l’économie allemande et particulièrement aux SS.
Le comité directeur d’IG Farben comptait parmi ses membres Max et Paul Warburg (de la Federal Reserve américaine) qui possédaient de grandes banques en Allemagne et aux États-Unis.
Deux autres membres du Conseil d’administration furent C. E. Mitchell, membre du conseil d’administration de la Federal Reserve et de la National Oil Bank et H. A. Metz de la Bank of Manhattan.
Hermann Schmitz, président d’IG Farben, faisait partie en même temps du comité directeur de la Deutsche Bank et de la Banque pour le règlement international des comptes !
Les frères Averell et Roland Harriman (initiés en 1917 à Skull & Bones) contribuèrent aussi fortement à financer les SS par l’Union Bank. De même, les filiales d’ITT et de General Electric soutinrent aussi directement le régime nazi !
Le principal agent de liaison entre Hitler et les barons de Wall Street fut Hjalmar Horace Greely Schacht, président de la banque du Reich, dont la famille était étroitement liée à l’élite de la finance internationale.
Schacht fut en réalité le véritable cerveau du Plan Young et de la Banque pour le règlement international des comptes. Sous le couvert des banquiers internationaux, son plan fonctionna à la perfection et contribua à rendre explosifs les événements dans la république de Weimar !
Fritz Thyssen, un industriel allemand, expliqua qu’il ne s’était tourné vers le parti nazi que lorsqu’il constata que pour empêcher l’effondrement total de l’Allemagne, il faudrait lutter contre le plan Young.
Hjalmar Horace Greely Schacht (1877 - 1970)

L’acceptation du plan Young et de ses principes financiers accentua de plus en plus le chômage et on compta bientôt un million de chômeurs en Allemagne.
Après le krach boursier de 1931, l’industrie allemande frôla la banqueroute et Fritz Thyssen adhéra alors officiellement au parti nazi, pour soutenir Adolf Hitler.
Cependant, à l’abri des regards, la plus grande partie de sa fortune s’écoula à travers la Bank Voor Handel et l’Union-Bank, née d’une alliance entre Thyssen et Harriman. Quatre sur huit de ses directeurs étaient membres de Skull & Bonnes et deux furent des nazis !
De plus, Harriman finançait en même temps les Bolchéviques et les nazis par l’intermédiaire de la Brown Bros Harriman Bank.
Fritz Thyssen (1873 - 1961)

Un de ses plus proches collaborateurs fut Prescott Bush, le père de George H. W. Bush (vice-président des États-Unis sous Ronald Reagan de 1981 à 1989).
Prescott et son fils étaient aussi tous deux membres de Skull & Bones.
Ainsi, jusqu’en 1936, plus de 100 grandes firmes américaines furent impliquées dans la construction de la machinerie de guerre allemande comme General Motors, Ford, International Harvester ou Du Pont.
Prescott Bush (1895 - 1972)

Les investisseurs ne visaient pas des affaires à court terme puisque le contrat entre ces firmes et le gouvernement allemand stipulait que celles-ci n’avaient pas le droit de sortir un pfennig d’Allemagne.
Cependant, ils feront vite des profits, cinq ans plus tard, lorsque les Japonais attaqueront Pearl Harbor, entrainant de ce fait les États-Unis dans la Seconde Guerre Mondiale.
Cela avait été déjà préparé dans les moindres détails, nous y reviendrons plus loin…
Comme nous l’avions vu dans Ouroboros 24 et 25, les banquiers internationaux qui étaient à l’origine de la Première Guerre en retirèrent un bon butin qui finança en partie la révolution russe de 1917 et le nouveau régime bolchévique.
Ils manipulèrent ensuite les événements dans l’Europe d’après-guerre pour s’enrichir et utilisèrent des fonds américains pour financer l’industrie allemande.
L’objectif premier était de développer en Allemagne des installations techniques à la pointe de la technologie pour amener cette puissance à la seconde place mondiale !
Pendant qu’ils mettaient ce plan à exécution en contraignant dans le même temps l’Allemagne à payer des réparations de guerre, les banquiers internationaux allaient aussi permettre à un homme charismatique d’entrer sur la scène politique.
Dès le départ, il était convenu que celui-ci gagnerait les masses à sa cause en leur promettant de les libérer du joug de la finance internationale qui saignait l’Allemagne depuis les accords de Versailles.
L’Allemagne des années trente était donc une véritable bombe à retardement, amorcée à la fin de la Première Guerre Mondiale par les banquiers internationaux.
Elle était dans l’attente d’un leader tel qu’Adolf Hitler, qui allait entrer en scène et prendre le pouvoir !
Adolf Hitler (1889 - 1945)

Cependant, dans un discours de 1933, Hitler démontra qu’il était possible que le communisme se propage et englobe l’Angleterre et affirma que si cela arrivait, il aiderait les Britanniques à se défendre !
Rudolf Hess fit alors un voyage en Angleterre pour essayer de réunir les deux plus puissantes nations nordiques.
Mais, après la drôle de guerre (septembre 1939 au 10 mai 1940), Chamberlain, le premier ministre du Royaume-Uni, fut considéré comme trop lâche et remplacé par l’ex-sioniste et franc-maçon Winston Churchill qui ordonna aussitôt une attaque aérienne sur l’Allemagne !
Rudolf Hess (1894 - 1987)

Arthur Neville Chamberlain (1869 - 1940)

Pour le plus grand malheur de Hess, Winston Churchill était aussi un ami intime de Bernard Baruch, qui l’avait persuadé de soutenir la fondation de l’État d’Israël.
Baruch, un des agents de l’empire financier Rothschild (voir Ouroboros 25), avait aidé Woodrow Wilson, puis ensuite Franklin Delano Roosevelt à accéder à la présidence des États-Unis.
Le 23 mai 1939, Churchill donna l’ordre au ministre des colonies Lord Lloyd de retirer les troupes anglaises de la Palestine puis de commencer à armer et à aider les Juifs palestiniens à s’organiser pour leur propre défense…
Winston Churchill (1874 - 1965)

Winston Churchill et Bernard Baruch en 1961

En Europe, suivant le pacte signé entre Hitler et Staline, la Pologne devait être coupée en deux, ce qu’Hitler accomplit comme prévu le 1er septembre 1939.
D’après ce qui était stipulé dans le contrat, signé 20 ans plus tôt, il y avait un risque pour que l’Angleterre et la France se lancent dans les combats aux côtés de la Pologne.
Cependant, plusieurs faits montrent que l’Allemagne voulait éviter d’entrer directement en guerre contre l’Angleterre !
Aussi, le 10 mai 1940, les troupes allemandes laissèrent 335 000 soldats anglais évacuer librement la plage de Dünkirchen (Dunkerque).
Depuis la Première Guerre Mondiale, la majorité des américains ne voulait plus être mêlée à d’autres conflits, mais c’était sans compter sur Franklin Delano Roosevelt, le 32ème président des États-Unis, Grand Maître franc-maçon, membre du CFR, et qui avait des liens étroits avec la famille Delano et le Comité des 300 !
Ses plus proches conseillers furent donc Bernard Baruch et Edward Mandell House (jusqu’en 1938), avec qui il entretenait des rapports très étroits depuis au moins huit ans (voir Ouroboros 25).
Franklin Delano Roosevelt (1882 - 1945)

Bernard Baruch (1870 - 1965)

Edward Mandell House (1858 - 1938)

Sous leurs influences, Roosevelt fit voter une loi contraire à la Constitution des États-Unis !
Ainsi, tous les américains qui possédaient de l’or furent obligés de le remettre à la banque avant la fin du mois d’avril 1933, sous peine d’une amende de 10 000 dollars ou de 10 ans de prison, ou même des deux à la fois !
L’or fut payé 20.67 dollars l’once mais quand la plus grosse partie de l’or fut confisquée, le prix de l’or remonta jusqu’à 35 dollars l’once. Ceux qui étaient dans la confidence avaient déposé leur or dans des banques étrangères et le vendirent plus tard au prix fort !
De plus, le 26 novembre 1941, Franklin Delano Roosevelt allait aussi forcer les Japonais à entrer en guerre en leur posant un ultimatum de guerre dans lequel il exigera le retrait de toutes les troupes japonaises d’Indochine et de Mandchourie.
Auparavant, les conquêtes nippones en Asie orientale menaçaient les intérêts américains et Washington intervint contre le Japon sans aller jusqu’à la confrontation armée.
Ainsi, le Traité de Washington de 1922 limita le tonnage de la flotte de guerre japonaise au troisième rang mondial.
En réponse aux pressions diplomatiques internationales, à la suite de l’invasion de la Mandchourie, Tokyo décida de quitter la Société des Nations en 1933.
Le Japon signa alors un pacte anti-Kominterm en 1936.
En 1937, Roosevelt prononça, à Chicago, le Discours de la quarantaine dans lequel il condamnait les dictatures, y compris celle du Japon.
L’année suivante, son discours sur l’état de l’Union proposait d’augmenter les dépenses militaires !
En décembre 1937, au sommet du massacre de Nankin, les avions japonais coulèrent la canonnière américaine USS Panay sur le Yang-Tseu-Kiang. Washington obtint alors des excuses mais la tension monta vite entre les deux pays.
En 1939, le gouvernement américain mit fin au traité de commerce signé en 1911, cette action fut le prélude de l’embargo commercial exercé sur le Japon…
USS Panay

En 1940, l’empire japonais rejoignit les forces de l’Axe en signant un pacte tripartite et le quartier-général impérial, profitant de la défaite de la France et de l’affaiblissement du Royaume-Uni, autorisa l’implantation de bases militaires en Indochine française.
Immédiatement après un accord conclu le 22 septembre avec le gouverneur-général de l’Indochine Française, le Japon déclencha une offensive sur Lang Son et bombarda Haiphong.
En mai 1941, Washington accorda son soutien à la Chine par l’octroi d’un Prêt-Bail (Lend-Lease en anglais).
La loi américaine du Prêt-Bail, promulguée le 11 mars 1941, autorisait le président des États-Unis Franklin D. Roosevelt à aider le Royaume-Uni sans entrer dans la guerre par le prêt, la location ou la vente de tout matériel militaire jugé nécessaire et contre un remboursement différé.
Cette loi eut une influence considérable sur le cours de la Seconde Guerre Mondiale et fit des États-Unis l’arsenal des démocraties !
De plus, elle autorisait le président à distribuer du matériel militaire à tout pays dont la défense serait jugée nécessaire à celle des États-Unis. C’était donc astucieusement joué de la part des américains pour s’assurer une alliance avec la Chine alors sous occupation japonaise !
À la suite du refus du Japon de se retirer de l’Indochine et de la Chine, à l’exclusion du Mandchoukouo, les États-Unis, le Royaume-Uni et les Pays-Bas décrétèrent à partir du 26 juillet 1941, l’embargo complet sur le pétrole et l’acier, ainsi que le gel des avoirs japonais sur le sol américain.
Les japonais n’avaient plus d’autres possibilités que de déclarer la guerre aux États-Unis alors qu’ils avaient presque tout fait pour l’éviter !
En effet, le Prince Kenoye, ambassadeur du Japon aux États-Unis, avait maintes fois demandé à se rendre à Washington et à Honolulu pour y rencontrer Roosevelt et trouver un accord.
Il fut même prêt, plus tard, à acquiescer aux exigences des États-Unis pour éviter la guerre mais Roosevelt refusa chaque fois de le rencontrer.
La guerre avec le Japon était déjà programmée depuis longtemps comme celle avec l’Allemagne nazie !
L’armée américaine, informée de différentes sources, savait à l’avance que les Japonais attaqueraient en premier Pearl Harbor…
D’ailleurs, l’ambassadeur des États-Unis à Tokyo, Joseph Grew, dans sa lettre à Roosevelt du 27 janvier 1941, l’informa que si une guerre éclatait entre le Japon et les États-Unis, Pearl Harbor serait la première cible !
Ce membre du Congrès avait non seulement indiqué le lieu et la date de l’attaque, mais avait aussi fait parvenir à Roosevelt le plan d’attaque stratégique et la carte correspondante.
Autant dire que sa mise en garde fut tout simplement ignorée !
De plus, en 1941 le service secret américain avait réussi à décoder les codes diplomatiques et militaires des japonais.
Roosevelt et ses conseillers connaissaient donc déjà la date exacte, l’heure et l’endroit de l’attaque :
Pearl Harbor, le 7 décembre 1941 à 8 heures 15 !
La base de Pearl Harbor ne fut prévenue que deux heures avant l’attaque, elle n’était ni préparée, ni en mesure de se défendre et ce fut un véritable massacre !
Roosevelt put alors traiter officiellement les Japonais de « sales porcs perfides » et affirmer qu’il était du devoir des États-Unis de leur répondre par des représailles !
Par ces injures, l’Amérique venait d’entrer officiellement dans la Seconde Guerre Mondiale !
Pearl Harbor

Cependant, pour avoir la mainmise sur l’armée, les banquiers internationaux allaient aussi s’appuyer sur un serviteur dévoué, le lieutenant-colonel Dwight D. Eisenhower.
Il fut rarement mentionné qu’Eisenhower, comme Winston Churchill, était un ami personnel de Bernard Baruch, mais cela favorisa en mars 1941 sa rapide promotion au grade de Colonel.
Ensuite, sa progression militaire fut fulgurante !
Trois mois plus tard, il devint Commandant de la 3ème armée américaine et encore 3 mois après, Général de brigade !
Le 12 décembre 1941, il participa au projet de guerre à Washington.
Dwight D. Eisenhower (1890 - 1969)

Le 16 février 1942, il fut promu au titre d’adjoint au chef d’état-major de la War Plans Division et deux mois plus tard, il en prit la direction !
Trois mois plus tard, il reçut le commandement du « European theatre of Operations », puis le mois suivant, il fut nommé Général de division !
Six mois après, il fut promu Général cinq étoiles et le 24 décembre 1942, il fut enfin nommé Commandant en chef de toutes les forces armées en Europe !
Étrangement, au lieu de se diriger vers la Yougoslavie, Vienne, Budapest et Prague, les Alliés envoyèrent une partie de leurs soldats en Normandie. Ils y débarquèrent le 6 juin 1944.
Cet acte fut la plus grande opération logistique de débarquement jamais planifiée et comptait 3 millions de soldats principalement américains, britanniques et canadiens mais aussi d’autres forces alliées (forces françaises libres, troupes polonaises, belges, tchécoslovaques, néerlandaises et norvégiennes).
Au soir du Jour J, environ 156 000 hommes avaient pris pied sur le sol normand : 17 000 parachutés, 56 000 débarqués sur Utah Beach et Omaha Beach et 83 000 débarqués sur le secteur anglo-canadien.
Les pertes alliées s’élevaient déjà à 10 300 hommes…
Débarquement de Normandie du 6 juin 1944


Cette décision de se diriger vers la Normandie aura dans la seconde moitié du XXe siècle de lourdes conséquences sur la souveraineté des pays de l’Europe de l’Est, mais cela avait été soigneusement calculé !
En effet, en 1943 à la conférence des Alliés au Québec, le général George C. Marshall fit pression pour que soit signé un accord qui portait le nom de Position Russe, et qui stipulait que la position de la Russie dans l’Europe de l’Est serait dominante après la guerre !
Comme le souhaitaient les banquiers internationaux, Roosevelt, Marshall et Eisenhower avaient reçu des ordres stricts pour diriger la phase finale de la guerre et donner aux armées russes le temps de gagner du terrain !
En 1943, l’Allemagne voulait capituler mais les alliés refusèrent…
À cette époque, le commandant américain George Howard Earle, ex-gouverneur de Pennsylvanie, ambassadeur d’Autriche de 1935 à 1939 et de Bulgarie de 1940 à 1942, était l’attaché naval personnel de Roosevelt à Istanbul.
Au printemps 1943, le chef du service secret allemand, l’Amiral Wilhelm Canaris, lui rendit visite et lui dit que la capitulation sans condition telle qu’elle était exigée par l’Amérique et l’Angleterre était inacceptable pour les généraux allemands.
Cependant, si Roosevelt laissait entendre qu’une démission honorable de l’armée allemande était possible, ils seraient prêts à accepter tous les accords !
George Howard Earle (1891 - 1974)

Amiral Wilhelm Canaris (1887 - 1945)

Étrangement, au même moment, l’armée allemande recevait l’ordre de se rendre sur le front de l’Est afin d’y combattre l’Armée Rouge.
Peu après, Earle eut un autre entretien avec l’ambassadeur allemand Franz Von Papen qui lui adressa la même requête.
Earle écrivit aussitôt une missive à Roosevelt mais elle resta lettre morte !
Il en envoya alors une seconde, mais n’eut pas plus de réponse !
En haut lieu, une capitulation de l’Allemagne n’était pas souhaitée et par la suite, Roosevelt, dans une lettre personnelle du 24 mars 1945, défendit au commandant Earle de rendre public ses missives !
Franz Von Papen (1879 - 1969)

Durant ce même mois de 1945, le haut commandement japonais fit aussi connaître à l’ambassade américaine à Moscou, à l’ambassade russe à Tokyo et au Pentagone à Washington que le Gouvernement Royal Japonais envisageait de capituler.
Mais comme pour les allemands, les américains ignorèrent la demande de capitulation du Japon, prétextant ensuite que le message envoyé au Pentagone n’avait pu être décodé !
La suite, vous pouvez la lire dans tous les livres d’histoire :
Les B29 accomplirent le grand assainissement planifié, la destruction de Tokyo le 26 mai 1945, puis les bombardements atomiques sur Hiroshima et Nagasaki, le 6 et le 9 août 1945.
Après ces tragédies, le Japon, à plat ventre, capitulait sans condition sur le pont de l’USS Missouri, dans la baie de Tokyo le 2 septembre 1945.
Cette capitulation mit aussi un terme à la guerre du Japon engagée depuis 1931 en Chine du Nord, puis après 1937 dans le reste du pays.
Hiroshima, 6 août 1945

À la fin de la Seconde Guerre Mondiale, la reconstruction de l’Allemagne et du Japon ont rapporté des sommes astronomiques aux banquiers internationaux, qui furent en réalité, les véritables vainqueurs des plus grands carnages de l’histoire !
Ainsi, du point de vue humain, ce fut un désastre sans circonstances atténuantes, mais du point de vue de la finance internationale, ce fut un véritable coup de maître !
Cependant, la Seconde Guerre Mondiale, avec ses 30 millions de morts estimés (certains comme Alexandre Soljenitsyne parlent de 100 millions), représentait seulement une partie du programme d’assainissement mondial envisagé, dont le but suprême était la création du Novus Ordo Seclorum, le Nouvel Ordre Mondial d’Adam Weishaupt planifié dès 1871 par l’idéologue des illuminés, Albert Pike (voir opus 23 et 24 d’Ouroboros).
Albert Pike (1809 - 1891)

Pour les illuminés, Lénine était en Russie la personne parfaite pour mettre ce plan en pratique !
Le communisme a donc joué le rôle de fleuret et de la bête noire pour contraindre les nations occidentales à faire de nombreuses concessions et à assumer des obligations qui s’opposaient naturellement à leurs propres intérêts !
Pourtant, au début des années 20, Lénine avait déjà très clairement annoncé la couleur, et les projets des illuminés :
« Nous occuperons d’abord l’Europe de l’Est, puis tous les pays d’Asie ».
Aussi, quelques années après la Seconde Guerre Mondiale, ces projets, comme prévu, furent mis en œuvre par l’URSS !
Vladimir Ilitch Oulianov dit Lénine (1870 - 1924)

Plus tard, la guerre du Viêt Nam (1955 à 1975) opposa la République du Nord Viêt Nam avec son armée populaire, soutenue matériellement par le bloc de l’Est, la Chine et le Front national de libération du Sud Viêt Nam (appelé péjorativement Viêt-Cong), contre la République du Sud Viêt Nam, soutenue par l’armée des États-Unis et appuyée par plusieurs alliés (Australie, Corée du Sud, Thaïlande, Philippines).
L’Amérique, dont la sécurité ne fut jamais directement mise en cause, ni avant, ni pendant ces guerres, se vit alors à son tour et malgré elle, prise dans l’engrenage de la politique financière mondiale et contrainte à renoncer définitivement à sa propre politique !
La Seconde Guerre Mondiale coûta aux États-Unis 400 milliards de dollars et fit monter sa dette à 220 milliards de dollars.
Cela suffisait à rendre l’Amérique entièrement prisonnière des griffes de la finance internationale !
Cette guerre allait aussi aplanir le chemin pour l’éveil du Socialisme dans le monde et préparer la voie pour la création de l’ONU en 1945, dont le siège principal fut construit sur un terrain donné par John Davison Rockefeller à New York.
Parmi les membres fondateurs de l’ONU, quarante-sept faisaient partie du CFR (Council on Foreign Relations).
L’ONU fut alors la plus grande loge franc-maçonnique internationale du monde comme l’indique encore très clairement son emblème aujourd’hui…

En effet, les 33 parcelles du globe des Nations unies représentent par analogie les 33 pierres de la Pyramide et les 33 degrés du REAA, le Rite Écossais Ancien et Approuvé franc-maçonnique.
À la fin de la Seconde Guerre Mondiale, la CIA accepta l’offre de Reinhard Gehlen, chef des opérations du service secret du 3e Reich allemand en Russie, de participer à la construction d’un réseau secret d’informations en Europe.
Beaucoup d’ex SS rejoignirent alors l’organisation de Gehlen, qui deviendra une des plus importantes cellules de la CIA en Europe de l’Ouest et qui fut à l’origine de la création des services secrets de la République Fédérale allemande (RFA ou Allemagne de l’Ouest).
Reinhard Gehlen (1902 - 1979)

De plus, la CIA récolta de nombreuses informations sur les méthodes psychiatriques des nazis, à partir des documents présentés aux procès des criminels de guerre de Nuremberg ; celles-ci furent utilisées quelques années plus tard lors des premières expériences visant à obtenir le contrôle de la conscience humaine !
Aujourd’hui, l’ancienne cellule de Gehelen est devenue INTERPOL, une organisation policière internationale privée qui lutte officiellement contre les criminels et les trafiquants de drogues opérant à l’échelle mondiale.
Elle fut pourtant dirigée à plusieurs reprises et jusqu’en 1972 par d’ex-officiers SS !

Dans le prochain opus d’Ouroboros, nous reviendrons sur les enjeux réels de la guerre du Viêt Nam, l’attentat contre JFK, la question des Ovnis, la création d’Israël et nous révèlerons l’origine occulte des conflits au Moyen Orient et dans le monde arabe jusqu’à aujourd’hui…
Enfin, nous révèlerons la face cachée du FMI, celle de la finance internationale et l’origine occulte de la crise des subprimes.
Le contenu de cette page provient de la chaîne Youtube https://www.youtube.com/user/PierrePhilo