Zarathoustra

Comme nous l’avons vu précédemment, lorsque le Soleil entra dans la constellation du Cancer, en 7 227 av. J.-C., l’humanité connue une nouvelle ère.

Après le Déluge et la disparition de l’Atlantide, la première grande migration humaine se dirigea vers les terres de l’Est et les survivants atlantes fondèrent Shambhala au Tibet.

C’est aussi au cours de cette ère que fut fondée en Inde la plus ancienne, la plus profonde et la plus spirituelle des civilisations postdiluviennes.

L’Ère du Cancer représentait symboliquement le reflet de l’époque bénie d’avant la séparation du Soleil et de la Terre.

L’époque indienne a été celle où la physiologie secrète de l’humanité s’est imprimée dans la mémoire humaine.

En 5 056 av. J.-C., le Soleil entra dans l’Ère des Gémeaux, poussant l’humanité vers l’Ouest, vers un nouveau stade de l’évolution. Ce fut alors l’ère de la Perse et celle de la division.

Cette nouvelle ère allait à son tour refléter la période enfiévrée où les serpents de Lucifer avaient contaminé la vie sur Terre, juste après que le Soleil et la Terre se séparent.

Menées par Ahriman (le Satan de la tradition zoroastrienne), les forces du mal se réorganisaient.

Le cosmos était envahi par des hordes de démons qui assombrissaient les cieux et se plaçaient, de force, entre les humains et les esprits des hiérarchies les plus élevées.

Lors de ce virage décisif de l’Histoire, les hommes commencèrent à ne plus se sentir en sécurité. Ils n’étaient plus sûrs de vivre dans un cosmos bienveillant où tout finirait par s’arranger.

Ils commençaient à ressentir une certaine peur, la peur d’un chaos destructeur tapi aux frontières de la vie, qui peut nous attaquer dans le noir si nous nous éloignons de notre campement, ou qui nous enveloppe dans l’obscurité lorsque nous dormons, et qui peut aussi nous attendre au-delà de la mort.

Terre Mère allait avoir besoin d’un nouveau champion pour défendre les hommes, un Magicien que les forces du mal redouteraient…

Ainsi en 5 067 av. J.-C., les oracles prédirent en Perse, la naissance d’un nouveau grand chef.

Au cinquième mois de sa grossesse, Dughdova, une mère fit un cauchemar : elle vit un immense nuage d’où sortaient des dragons, des loups et des serpents, qui essayaient d’extirper l’enfant de son corps.

Mais, alors que les monstres approchaient, l’enfant, encore blotti dans son ventre, prononça des mots réconfortants et, lorsque sa voix s’évanouit, elle vit une pyramide de lumière descendre du ciel.

Il en sortit un garçon qui tenait une houlette dans la main gauche, un rouleau de parchemin dans la droite et ses yeux brûlaient d’un feu intérieur : son nom était ZARATHOUSTRA.

Les grecs l’appelèrent aussi « Zoroastre » (Zõroastrēs).

Les avis divergent sur la date de l’apparition de Zarathoustra. Certains écrivains de l’Antiquité le situent autour de 5 000 av. J.-C., alors que d’autres, comme Plutarque, prétendent qu’il vivait en 600 av. J.-C.

En réalité, tout comme il y eut deux Dionysos, il y eut aussi deux Zarathoustra…

La naissance du premier Zarathoustra, celui qui nous intéresse, déchaîna des torrents de haine.

Le roi était sous l’emprise de sorciers qui le persuadèrent que ce garçon devait mourir…

Il se rendit dans la maison de la mère où il trouva l’enfant seul dans son berceau. Alors qu’il levait la main pour le poignarder, celle-ci se paralysa, mystérieusement.

Plus tard, il envoya un de ses serviteurs enlever l’enfant. Il l’abandonna dans une forêt infestée par des loups, dans l’espoir qu’ils le dévorent ; mais ce que les bêtes virent dans les yeux de l’enfant les terrifia tant qu’elles s’enfuirent.

Zarathoustra grandit, devint le jeune garçon du rêve de sa mère et les forces du mal comprirent alors que leur plus grand ennemi était arrivé sur Terre…

L’ère de la Perse fut celle où l’on enseigna pour la première fois, la connaissance de la démonologie.

Zarathoustra classifia les armées de démons contre lesquelles il menait ses propres disciples : c’est sur cette classification que se basent encore aujourd’hui les occultistes en Occident.

Zarathoustra

À l’époque de Zarathoustra, la nature humaine était empêtrée dans la matière et tellement corrompue que ses rêves étaient devenus chaotiques et difficiles à interpréter : ils étaient devenus fantasques et incohérents.

Lorsque nous dormons, nous perdons notre conscience animale.

Dans l’ancienne tradition secrète, la conscience animale (ou l’esprit) est représentée en train de flotter au-dessus de notre corps durant le sommeil. Cela a deux conséquences importantes :

D’abord, sans l’élément animal, notre corps revient au stade végétatif : n’étant plus minées par les agitations de la conscience animale ni par les effets épuisants de la pensée, les fonctions vitales se trouvent renouvelées et nous nous réveillons reposés.

Ensuite, détaché des perceptions sensorielles du corps, l’esprit entre dans un état de conscience alternatif et fait l’expérience du monde des esprits sublunaires.

Dans nos rêves, nous percevons le monde des esprits où des anges, des démons et les esprits des morts nous approchent.

Dans le sommeil profond, le troisième œil peut s’ouvrir et s’insinuer dans le monde des esprits, mais au réveil, tout s’évanouit dans l’oubli.

Après des années d’exil, le jeune Zarathoustra ressentit le besoin de retourner en Iran. Arrivé à la frontière, il eut une vision : un esprit gigantesque et brillant vint à sa rencontre et lui dit de le suivre.

Zarathoustra faisait quatre-vingt-dix pas là où le géant n’en faisait que neuf en survolant le sol pierreux. L’esprit l’emmena dans une clairière dissimulée derrière des rochers et des arbres.

Là, six autres esprits flottaient en cercle au-dessus du sol. Ce groupe lumineux (Elohim ou les 7 esprits du Soleil) se retourna pour saluer Zarathoustra et l’invita à quitter son corps physique pour un moment, afin de les rejoindre et de le préparer à sa future mission.

Zarathoustra

Zarathoustra était un personnage déconcertant et dangereux, prêt à combattre le feu par le feu.

Il deviendra par la suite, l’archétype du magicien, portant un grand chapeau, une cape d’étoiles et un aigle sur l’épaule dont s’inspirèrent de nombreuses légendes.

Il réunissait ses disciples dans des grottes retirées, cachées dans la forêt et là, dans ces cavernes souterraines, il les initiait.

Il voulait leur donner les pouvoirs surnaturels nécessaires pour vaincre le mal, et préparait ses disciples à affronter les démons d’Ahriman, ou Asuras, à travers des épreuves initiatiques terrifiantes. Celui qui craint la mort, disait-il, est déjà mort…

Nous connaissons cette ancienne école du Mystère, car elle a survécu pendant 5 000 ans dans les grottes persanes avant de refaire surface avec le « Mithraïsme », un culte initiatique populaire parmi les soldats romains, et ensuite avec le « Manichéisme », une religion du Mystère plus récente qui a compté saint Augustin parmi ses adeptes.

En faisant l’expérience des limites de la peur, l’initié était préparé au pire qui pouvait lui arriver, au cours de sa vie et après la mort.

Une partie importante de cette préparation consistait à pousser le candidat à faire l’expérience consciente de la séparation de la partie animale, avec ses parties végétale et matérielle, comme lors du sommeil.

Il fallait également faire l’expérience de la séparation des parties animale et végétale, telle qu’elle survient après la mort.

En d’autres termes, l’initiation incluait ce qu’on appelle parfois aujourd’hui « faire l’expérience de la mort ».

Les personnes qui apprennent à rêver consciemment, c’est-à-dire avec la possibilité de penser et d’exercer une volonté que nous n’exerçons d’habitude que dans la vie éveillée, peuvent tout à fait développer des pouvoirs que nous qualifierions aujourd’hui de « surnaturels ».

Si on parvient à rêver consciemment, on est sur le bon chemin pour réussir à se mouvoir dans le monde des esprits à sa guise, à communiquer avec les morts et les autres êtres désincarnés.

C’est ce qu’on appelle « le Voyage Astral », et par son intermédiaire, on peut accéder à des connaissances cachées, oubliées, apprendre des choses sur le futur qui ne seraient pas accessibles autrement, ou voyager dans d’autres parties de l’univers physique.

Zarathoustra pratiquait l’hypnose. Apparue en Inde dans l’ère précédente, l’hypnose était une technique enseignée par les rishis. Elle fera aussi partie de l’initiation des prêtres égyptiens.

Dans les Yoga sutra de Patañjali, l’hypnose ou le pouvoir d’influencer la pensée des autres est un des pouvoirs appelés « vibhuti ».

Cette pratique était utilisée à des fins bienveillantes, mais à mesure que le monde devenait un endroit dangereux, elle s’est transformée en moyen de défense aussi bien que d’attaque.

Cette technique est toujours enseignée et employée aujourd’hui.

Comme nous l’avons dit, pendant le sommeil, l’esprit animal laisse les parties végétale et minérale derrière lui.

Dans la mort, en revanche, la partie végétale, qui ordonne les fonctions vitales de base, s’en va avec l’esprit animal.

La partie végétale de la nature humaine a plusieurs fonctions, y compris le stockage de la mémoire.

Comme elle se détache du corps matériel, les deux commencent à se désintégrer et c’est grâce à ce processus que l’esprit passe en revue la vie qui vient de s’achever.

La partie végétale se dissipe et se détache de l’esprit animal en quelques jours, et l’esprit passe alors dans la sphère sublunaire.

C’est là qu’il est attaqué par des démons qui lui arrachent tous ses désirs bestiaux, corrompus et impurs, toutes ses envies maléfiques.

C’est cette région, où l’esprit doit traverser ce processus de purification douloureux pendant une période équivalente à environ un tiers du temps qu’il a passé sur Terre, que les chrétiens appelleront plus tard le « Purgatoire ».

C’est cette même région qui correspond aux Enfers pour les Égyptiens et les Grecs, et au « kãmaloka » (littéralement : la région du désir) pour les hindouistes.

Maître Eckhart, le mystique allemand du XIIIe siècle disait :

« Ainsi, si tu as peur de la mort, si tu t’accroches trop, viennent des démons qui t’arrachent à la vie. Mais si tu as fait la paix en toi, les démons deviennent des anges qui t’affranchissent du poids de la Terre ».

Dans le livre des morts tibétain (Bardo Thõdol), on dit que la manière dont on envisage la mort influence considérablement la qualité de la vie. Ainsi Gampopa, un sage tibétain du XIe siècle, écrivit :

« Au départ, il faut être poursuivi par la peur de la naissance et de la mort comme un cerf qui s’échappe d’un piège. À mi-chemin, il ne faut rien avoir à regretter, même si l’on meurt, comme un paysan qui a travaillé son champ avec soin. À la fin, il faut être heureux comme quelqu’un qui a terminé une grande tâche ».

Un initié de l’école du Mystère doit toujours adopter une attitude juste face à la mort : faire la paix en lui. Il voit au-delà des apparences, il sait que les démons, quand ils sont à leur place, emplissent un rôle indispensable et inestimable, dans ce qu’on pourrait appeler « l’écologie » du monde des esprits.

Car si l’esprit n’est pas purgé de cette manière, il ne peut pas s’élever dans les plus hautes sphères et entendre leur musique.

Après son voyage prodigue sur Terre, l’esprit ne peut être réunifié avec Elohim tant qu’il n’a pas été purifié.

De la sphère lunaire, l’esprit s’envole jusqu’au domaine de Mercure, de là jusqu’à Vénus et ensuite jusqu’au Soleil.

Puis, comme le dit l’orateur grec Aristide, l’esprit éprouve une légèreté qu’une personne qui n’a pas été initiée ne peut ni décrire, ni comprendre…

Cet enseignement était commun aux écoles du Mystère de toutes les cultures de l’Antiquité et il s’est perpétué jusqu’à nous à travers certains cercles initiatiques.

Depuis le livre des morts égyptien, à travers la Kabbale chrétienne de la « Pistis Sophia », ou La Divine Comédie de Dante, et jusqu’à la littérature moderne comme Le Petit Prince d’Antoine de Saint-Exupéry, la doctrine secrète a été préservée, parfois dans des livres que seuls les initiés peuvent comprendre, mais aussi parfois dissimulée dans des œuvres populaires, exposée aux yeux de tous.

 Dans les textes anciens, l’initié apprend les noms secrets des esprits qui gardent l’entrée de chaque sphère et parfois aussi les poignées de mains secrètes ou autres signes et formules dont il a besoin pour franchir l’entrée.

Dans la « Pistis Sophia », ces sphères sont en cristal, et les gardiens de leurs entrées sont des archontes ou des démons.

Dans toutes les religions antiques, l’être qui guidait l’esprit humain à travers les Enfers et qui l’aidait à négocier le passage avec chaque gardien était le dieu de la planète Mercure.

Mais les initiés des écoles du Mystère préservaient un secret beaucoup plus étrange. À mi-chemin du voyage à travers les sphères s’opère un passage de relais : la tâche de guider l’esprit humain vers le haut est confiée à un grand être dont l’identité va sûrement choquer.

Dans la dernière partie de l’ascension des sphères célestes, celui qui montre le chemin de LUCIFER.

Dans l’écologie spirituelle du cosmos, Lucifer est un mal nécessaire, aussi bien dans cette vie qu’après la mort, qui l’empêcherait de comprendre son ascension.

C’est grâce à lui que l’esprit s’élève à travers les sphères de Jupiter et de Saturne, passe par les sphères des constellations et se trouve enfin réunifié avec le Grand Esprit Cosmique.

C’est un voyage douloureux, déroutant et épuisant, mais à la fin duquel, comme Plutarque l’a écrit, une merveilleuse lumière nous accueille, de merveilleux prés où l’on chante et où l’on danse, la solennité des royaumes sacrés et des apparitions bénies.

Puis l’esprit doit recommencer sa descente à travers les sphères : il se prépare à sa prochaine incarnation.

En descendant, chaque sphère lui offre un cadeau dont il aura besoin quand il réintégrera le monde de la matière.

Cette grande révélation était aussi bien présente dans les anciennes tablettes du IIIe millénaire, retrouvées en Irak à la fin du XIXe siècle, que dans un conte qui a bercé votre enfance, celui de la Belle au bois dormant…

L’histoire raconte qu’à la fête donnée pour célébrer sa naissance, six fées offrent à la belle princesse des cadeaux pour lui permettre d’avoir une vie heureuse et épanouie.

La septième fée, qui représente Saturne/Satan, l’esprit du matérialisme, maudit l’enfant et lui prédit la mort, sort qui se transforme en une longue période de sommeil.

Ces sept fées étaient les sept dieux des sphères planétaires, et le dernier cadeau que reçut la Belle, un sommeil mortel dénué de rêves, par la malédiction de la fée malveillante, correspondait en réalité à la vie sur Terre.

Notre naissance n’est autre qu’un sommeil et un oubli, et lorsque l’on se réveille, on meurt !

C’est à cause de l’intervention de Saturne, que les humains perdent graduellement la conscience de la mémoire du temps passé dans les hiérarchies célestes.

Toutes ces histoires enseignent inconsciemment que la vie ainsi que celle après la mort, sont gouvernées par les planètes et les étoiles.

L’ancienne magie de Zarathoustra ou l’initiation d’aujourd’hui, prépare le candidat à rencontrer les gardiens des différentes sphères, aussi bien en montant qu’en descendant.

L’initiation dispose l’esprit à collaborer « consciemment » avec les êtres spirituels supérieurs lors de la préparation de sa nouvelle incarnation.

Elle demande de forger une relation de travail consciente avec les êtres désincarnés et une connaissance existentielle de la manière dont ils affectent notre vie et la vie après la mort.

Elle révèle leur façon d’opérer quand nous sommes éveillés, quand nous dormons, et quand nous sommes morts.

Hercule et Job ont traversé des épreuves durant leur vie terrestre, qui sont consignées dans l’Histoire du monde, mais ils devront traverser les mêmes épreuves après leur mort, à moins qu’ils en prennent conscience.

S’ils n’y parviennent pas, ils les retraverseront durant leur prochaine incarnation.

C’était là le but réel de toutes les initiations antiques : rendre les expériences de plus en plus conscientes, repousser les limites de la conscience.

Zarathoustra (ou Zoroastre) portait un manteau recouvert d’étoiles et de planètes, en signe de la connaissance que lui avaient apporté les grands esprits du Soleil.

Les forces du mal avaient toujours menacé de détruire l’homme qui pouvait les contraindre à obéir, aussi Zarathoustra mourut à 77 ans, assassiné sur son autel.

Le Zoroastrisme, une réforme du Mazdéisme, fondée au cours du 1er millénaire av. J.-C., deviendra la religion officielle des iraniens sous la dynastie des Sassanides (de 224 à 651), jusqu’à l’arrivée de l’Islam.

Au moment de la transition entre le VIe et le Ve siècle av. J.-C., l’humanité se lança dans la construction des grands cercles de pierre que nous pouvons admirer encore aujourd’hui.

Pendant l’ère indienne, les dieux s’étaient retirés, et l’humanité avait été forcée de trouver le moyen de les suivre ; désormais, l’assistance des dieux se faisait plus rare, et les gens durent à nouveau chercher de nouvelles manières de leur demander de l’aide.

Zarathoustra peut être considéré comme l’image inversée d’un Énoch postdiluvien.

Il fut en quelque sorte l’initiateur des monuments en pierre.

Les cercles mégalithiques en pierre, qui commencèrent à fleurir à travers le Proche-Orient, l’Europe septentrionale et l’Afrique du Nord, étaient construits pour mesurer les mouvements des corps célestes.

Tous les monuments mégalithiques à travers le monde étaient construits d’après une unité de mesure commune, qu’Alexander Thom appellera en 1950 : le « yard mégalithique ».

Cette unité de mesure, d’une précision étonnante, a été la même dans toutes les parties du monde et elle se définie comme suit :

Lorsqu’un pendule se balance 360 fois pendant la période nécessaire à une étoile pour se déplacer le long d’un des 360° qui divisent la voûte céleste, il fait une course d’exactement 16,32 pouces, ce qui équivaut précisément à la moitié d’un « yard mégalithique ».

Stonehenge

Les anciens, qui considéraient les étoiles et les planètes comme les régulateurs de la vie sur Terre, définirent naturellement les premières mesures mathématiques du monde physique en référence aux corps célestes, ce qui revient à dire, spirituels.

De fait, les mathématiques, à l’origine, n’étaient pas seulement holistiques, dans le sens qu’elles prenaient en compte la taille, la forme et le mouvement de la Terre et son rapport aux corps célestes, elles étaient aussi l’expression d’un élan spirituel.

Après la mort de Zarathoustra, les forces lucifériennes du désir et de l’illusion étaient tellement ancrées au plus profond de la nature humaine, que les hommes n’avaient plus que soif d’or, de pouvoir et de sang.

Terre Mère allait encore devoir trouver un nouveau champion pour élever la conscience humaine…

Il naquit en Inde peu avant la fin du IVe millénaire, en l’an 3 228 av. J.-C., à Mathura (Uttar Pradesh aujourd’hui)…

Ce prophète berger, précurseur de Jésus-Christ, s’appelait Krishna et fut le huitième avatar (incarnation) de Vishnou.

À ne pas confondre avec Krishna, le dieu de la Guerre, le premier Atlante qui mena la grande bataille épique de Kurukshetra pour défaire les forces lucifériennes.

Un jour qu’elle était en extase, la vierge Devaki (sa future mère) entendit la musique céleste des harpes ainsi que des voix et, dans une explosion de myriades de lumière, le dieu Soleil lui apparut, sous une forme humaine. Éblouie, elle perdit totalement connaissance.

Lorsque Krishna naquit, Devaki fut prévenue par un ange que son frère Kansa essaierait de tuer son garçon, alors elle s’enfuit de la cour pour aller vivre au milieu des bergers au pied du mont Méru.

Krishna

Kansa envoya un serpent géant à crête rouge tuer son neveu, mais Krishna réussit à tuer le serpent en le piétinant.

Kansa ayant échoué, un démon femelle appelé Putana, dont les mamelles étaient pleines de poison, tenta d’allaiter l’enfant.

Mais Krishna suça ses seins avec une telle puissance qu’elle se fripa et tomba raide morte.

En grandissant, Krishna fut protégé par les bergers et se cachait sur les collines ou dans les forêts, où il prêchait la non-violence, l’amour de l’humanité et professa ce que nul n’avait dit avant lui :

« Rendez le bien pour le mal, oubliez vos souffrances et pensez à celles des autres » ou « Renoncez aux fruits de votre travail, faites que le travail soit votre seule récompense ».

Kansa finira cependant par avoir raison de Krishna. Après avoir participé à un tournoi d’athlétisme à Mathura, la ville de Kansa, Krishna sera arrêté par les soldats de son oncle et attaché à un cèdre.

Le berger sera ensuite martyrisé par les archers de Kansa et succombera à ses blessures.

Krishna deviendra la divinité la plus vénérée de l’Inde et inspirera la création de nombreuses sectes bhakta dédiées à son adoration.

La mort de Krishna, au cours de l’année 3 102 av. J.-C., marqua sur la Terre le début de l’ÂGE DES TÉNÈBRES appelé « Kali Yuga ».

Un « yuga » est la division d’une grande année (25 920 ans) : il y a huit « yugas » au cours d’un cycle complet de précession.

Dans les traditions occidentale et orientale, ce grand virage cosmique commença en 3 102 av. J.-C. et se termina en 1899.

Pour célébrer la fin du Kali Yuga, les francs-maçons ont fait ériger des monuments gigantesques dans le centre de toutes les grandes villes du monde occidental. Nous y reviendrons dans d’autres chapitres…

Dans l’obscurité naissante de l’âge des ténèbres, Krishna mourait, mais un autre grand personnage arrivait à l’âge adulte : un porteur de lumière allait s’incarner, comme le fera aussi le Christ, trois mille ans plus tard.

Ce grand personnage fut l’incarnation directe de « Lucifer », nous lui consacrerons notre prochain chapitre.

 

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