L’histoire du monde varie inévitablement en fonction de l’œil qui la regarde. Ainsi, l’historien, le scientifique, le religieux, l’extraterrestre, l’Illuminati ou le gnostique semblent souvent avoir chacun une vision différente du monde.
En réalité, chacune de leur vision est exacte car ils l’ont définie par rapport à leurs connaissances et à leurs expériences passées.
Aujourd’hui, certaines croyances peuvent paraître insensées, mais si un œil averti avait la possibilité de remonter dans le temps et de rencontrer les hommes de l’ancien temps, de pousser la porte des écoles du Mystère, il découvrirait des lois universelles immuables et aurait une autre vision de l’homme, de la vie et de l’univers.
Depuis le début de la civilisation égyptienne jusqu’à la chute de l’empire romain, certaines connaissances furent toujours gardées jalousement par les grands initiés qui œuvraient au sein des temples.
Au IIIe siècle, quand la religion chrétienne prit le pouvoir, ces temples furent fermés et détruits mais la tradition secrète ne fut jamais véritablement perdue.
Ses lois mystérieuses furent préservées pendant des siècles au sein de sociétés secrètes, en Orient comme en Occident, et continuèrent à se transmettre oralement jusqu’à nous.
En réalité, à travers certaines lois cachées, toutes les traditions humaines s’éclairent les unes les autres.
Pour un initié, il a toujours été merveilleux de constater que les expériences d’un ermite sur le mont Sinaï au IIe siècle, ou celle d’un mystique du Moyen Âge, ressemblaient à celle d’un indien swami du XXe siècle.
Voici l’histoire secrète du monde, de la Création jusqu’à la mort de l’Humanité, telle qu’on ne vous l’a jamais racontée…
L’homme des temps anciens…
Pour commencer, posons-nous deux questions « simples » :
De quoi sommes-nous le plus sûr ? De ce que notre esprit nous suggère ou des objets que nos sens perçoivent ?
Soit en d’autres termes, qu’est-ce qui est le plus vrai, la Matière ou l’Esprit ?
Aujourd’hui, chacun de nous aurait beaucoup de mal à répondre à ce genre de questions, mais il n’en a pas toujours été ainsi…
Dans l’Antiquité, les productions de l’Esprit étaient considérées comme des réalités éternelles, immuables et aussi vraies qu’une table en bois ou un rocher.
Mais pour le comprendre, glissons-nous dans l’esprit de quelqu’un qui vivait il y a plus de 2 500 ans.
Pour lui, la forêt et tout ce qu’elle contenait étaient vivants.
Tout l’observait : des esprits invisibles murmuraient dans les branches des arbres, la brise caressant sa joue était un geste divin, l’éclair était l’expression de la volonté cosmique qui pouvait l’inciter à accélérer le pas, ou à se mettre à l’abri dans une grotte.
À cette époque, quand les hommes pénétraient dans une grotte, ils avaient l’étrange sensation d’être dans leur propre crâne, coupés du monde et réfugiés dans leur propre espace mental.
Tout ce qui arrivait à ces hommes, même la vue de grains de poussière dans un rayon de soleil, le bourdonnement d’une abeille ou le vol d’un moineau devait arriver. Tout leur parlait : tout était soit une punition, soit une récompense, un avertissement ou une prémonition.
Il est important de comprendre la manière très particulière qu’avaient les anciens de faire le lien entre les humains et le monde physique.
Ils croyaient que tout ce qui était à l’intérieur de nous-mêmes avait une correspondance dans la nature.
Nous, hommes et femmes modernes, avons tendance à nous conduire comme si nous étions propriétaires de nos pensées.
Nous voulons qu’on reconnaisse que nous les avons eues tout seul et nous pensons que notre espace mental est inviolable, qu’aucune autre conscience ne peut y pénétrer.
La réalité, c’est que nos pensées arrivent de quelque part et s’introduisent dans ce que nous croyons être notre espace mental.
Les anciens comprenaient ce « quelque part » comme quelqu’un, et ce quelqu’un était soit un dieu, un esprit ou un ange.
Mais tous les individus n’étaient pas portés par le même dieu, le même esprit ou le même ange.
Si aujourd’hui, nous aimons nous considérer comme des êtres ayant une conscience individuelle à l’intérieur de nous-mêmes, autrefois, les humains pensaient qu’ils avaient d’autres consciences que celle de leur cerveau.
Quand l’homme de la forêt avait une pensée, il se disait qu’il avait été caressé par l’aile d’un ange ou la robe d’un dieu.
Il sentait une présence, même s’il ne pouvait pas toujours la percevoir directement ou la détailler.
Mais une fois dans l’enceinte sacrée du temple, il ne percevait plus simplement l’aile ou les vagues de lumière et d’énergie de la robe.
Il voyait l’ange ou le dieu en personne, en pleine lumière et il croyait vraiment que c’était un être venant du royaume des esprits.
Aujourd’hui, l’illumination est perçue comme une expérience INTÉRIEURE, alors que les anciens la vivaient comme une manifestation EXTÉRIEURE qui les transperçait.
L’homme de la forêt s’attendait à ce que les « êtres de pensée » qu’il voyait, soient aussi vus par les autres, un peu à la manière de ce que nous appellerions aujourd’hui une hallucination collective.
De nos jours, nous ne serions plus préparés à vivre ce genre d’expérience car nous ne savons plus comment rencontrer un esprit, nous ne savons même plus qui ils sont…
Aujourd’hui, quand nous essayons d’avoir une expérience spirituelle authentique, il semble que nous soyons rarement sûrs de ce que nous ressentons.
Autrefois, ces expériences étaient tellement fortes que personne n’aurait pensé nier l’existence du monde des esprits.
Dans l’Antiquité, la communion avec le royaume des dieux et des esprits était réservée aux écoles du Mystère.
On y enseignait aussi que, non seulement notre tête renfermait une conscience, mais que notre cœur également, que la conscience du cœur émanait du Soleil et entrait dans notre espace mental par cet organe.
Autrement dit, le cœur était le portail à travers lequel le dieu Soleil entrait dans nos vies.
On y enseignait aussi que nos reins renfermaient une conscience et que cette conscience rayonnait en nous grâce à Vénus, et que c’étaient les interactions entre ces différentes zones de conscience qui nous rendaient tour à tour aimant, en colère, mélancolique, anxieux, courageux, attentif ou autre, formant un tout unique qui était l’expérience humaine.
Tout cela peut nous paraître ridicule aujourd’hui, mais, pour l’homme des temps anciens, ce fut une réalité.
Pour le comprendre, commençons la mystérieuse histoire de l’Humanité par le début, par la naissance de notre monde…
Au commencement…
Selon la Bible, au commencement, le temps n’existait pas et il n’y avait rien dans l’espace.
Les écoles du Mystère enseignent que le temps n’est que la mesure du changement de position des objets dans l’espace. Ainsi par exemple, une année est la mesure du mouvement de la Terre autour du Soleil.
Que l’on croit ou non à la Bible, à l’absence de matière, d’espace et de temps, personne ne peut nier le fait qu’il s’est passé quelque chose qui a permis la naissance de notre univers.
Le scientifique parle du Big Bang, mais se pourrait-il que cet événement fut, par certains aspects, plus « mental » que « physique » ?
Au commencement, une impulsion a bien dû être produite de quelque part ! Mais d’où, puisqu’il n’existait rien ?
L’école des mystères enseigne que la naissance de l’univers est due à la transformation de la non-matière en matière, un peu comme la précipitation de cristaux au fond d’une éprouvette.
Pour beaucoup de scientifiques, « l’esprit de Dieu » est une idée aussi ridicule que la représentation d’un vieil homme à barbe blanche qui vivrait au-dessus des nuages.
En admettant que Dieu existe, pourquoi devrait-il nous ressembler, ou son esprit être comme le nôtre ?
Il n’y a aucune raison logique à ça, sauf si à l’inverse, nous pensons que c’est notre esprit qui a été conçu pour être semblable à celui de Dieu et qu’il a été fait à son image.
En supposant que l’univers est né d’une impulsion mentale, le monde physique ne pourrait être alors que la matérialisation de la pensée d’un être que nous appellerions « Dieu ».
Ce serait comme si cet être s’était mis devant un miroir et désirait que l’image qu’il voyait s’y réfléchir, s’anime et vive indépendamment de lui.
Cette notion de « miroir » est très importante, car l’école des mystères enseigne que les humains sont nés de l’image réfléchie de « Dieu ». Une image qui, graduellement, étape après étape et sur une très longue période, s’est formée et a acquis une vie indépendante.
Dans l’univers scientifique, la matière a précédé l’esprit. L’esprit est un accident de la matière, il n’est pas essentiel, il lui est étranger…
Mais, pour l’initié aux écoles du Mystère, c’est l’inverse, l’esprit a précédé la matière et s’est uni à la matière par un lien intime, vivant et dynamique.
Aujourd’hui, ce n’est plus une aberration de dire que notre état émotionnel affecte notre corps. Nous savons que sur le long terme, des états émotionnels profonds peuvent nous guérir ou nous rendre malade. Ce sont des effets psychosomatiques.
En réalité, notre état émotionnel affecte aussi ce qui est en dehors de notre corps. Dans l’univers « psychosomatique », le comportement des objets dans l’espace est directement affecté par nos états mentaux sans que nous ayons besoin d’agir sur eux physiquement.
La tradition secrète enseigne que nous pouvons transformer la matière par la seule façon dont nous la regardons.
Ainsi, certains maîtres spirituels tibétains ont la capacité de former des pensées appelées « tupas » par une concentration extrême et par la visualisation. Une fois nées, ces tupas ou « êtres de pensée » acquièrent une vie propre et obéissent à leur créateur…
Suivant une connaissance très ancienne, la source vitale de notre vie mentale est aussi la source du monde physique.
Si nous acceptons que la matière était là, au commencement, avant l’esprit, il faudrait alors expliquer comment cet assemblage chimique, véritable fruit du hasard, a créé la conscience.
Et ça, personne n’a jamais pu l’expliquer et ne pourra jamais le faire…
Aussi, depuis les prêtres des anciens temples égyptiens, en passant par Pythagore et jusqu’à Rudolf Steiner, certains initiés ont toujours considéré notre univers comme une série de pensées émanant d’un ESPRIT COSMIQUE.
Au commencement était le pur esprit, puis ses émanations sont devenues protomatière, de l’énergie qui est devenue de plus en plus dense et s’est transformée en une matière éthérée, plus fine que du gaz, jusqu’à un état solide.
D’après les anciennes cosmologies, les émanations de l’Esprit cosmique doivent être comprises de la même manière :
Comme une hiérarchie descendante depuis les principes les plus généraux, les plus puissants et omniprésents jusqu’aux plus particuliers. Et chaque niveau crée et dirige celui qui lui est inférieur.
D’une certaine manière, les initiés ont toujours considéré ces émanations comme personnifiées et donc intelligentes.
D’après l’ancienne doctrine secrète, au plus bas de la hiérarchie, ces émanations, les « êtres » de pensée de l’Esprit cosmique, sont si étroitement entremêlées qu’elles peuvent former de la matière solide.
Aujourd’hui, si l’on cherchait à nommer cet étrange phénomène, on se pencherait plutôt du côté de la physique quantique.
Cependant, d’après les écoles du Mystère, l’entrecroisement des forces invisibles qui crée l’apparence du monde matériel a toujours été considéré comme un réseau de lumière et de couleurs, une sorte de matrice…
Plus largement, les scientifiques du monde entier sont de plus en plus fascinés par le degré de précision qui a été nécessaire à notre évolution.
En observant l’infiniment grand et l’infiniment petit, ils se sont souvent demandés si ce que nous voyons existait réellement, car en définitif, un objet n’est qu’un assemblage de molécules et d’atomes.
Mais en réalité, les hommes de tous temps se sont posés la même question : La vie n’est-elle qu’un rêve, qu’une illusion ?
Dans le film Matrix, des méchants cachés derrière des lunettes noires règnent sur un monde virtuel que nous appelons « la réalité », afin de nous contrôler, pour servir leurs intérêts.
Cependant, une partie de « Matrix » reflète assez bien les enseignements des écoles du Mystère.
Si tous les êtres qui vivent derrière le voile des illusions font partie des hiérarchies des émanations de l’Esprit cosmique (ou Dieu), certains semblent néanmoins avoir une éthique pour le moins douteuse…
Ce sont précisément eux que les anciens appelaient leurs dieux, les esprits ou les démons.
La physique et la métaphysique ne se contredisent pas, mais disent seulement chacune des choses bien distinctes.
La science moderne explique ce qui est, alors que la science des anciens raconte pourquoi notre expérience de l’univers est telle qu’elle est.
Pour le scientifique, le grand miracle qu’il faut expliquer, c’est l’univers physique ; pour le Sage, c’est la conscience humaine.
Les scientifiques sont fascinés par l’extraordinaire série d’équilibres entre les différents facteurs qui ont été nécessaires pour rendre la vie possible sur Terre.
Mais ils ne parlent que de l’équilibre entre le chaud et le froid, l’humidité et la sécheresse, ou de la distance qui séparent les planètes.
Ils disent à un niveau plus fondamental que pour que la matière adhère, la gravité et les champs électromagnétiques doivent être chacun d’une puissance particulière, ni plus fort, ni plus faible et ainsi de suite…
L’initié à l’école des mystères n’ignore pas ces équilibres, mais il considère qu’il y a d’autres équilibres, tout aussi importants, comme ceux nécessaires pour nous permettre de penser librement.
Contrairement au scientifique, l’initié sait percevoir aussi le monde à travers ses sens. Cependant, la grande difficulté de ce type de perception, c’est de ne pas se laisser submerger par des sensations qui finiraient par envahir la totalité de son esprit.
Nous avons la capacité de déplacer notre conscience dans notre vie intérieure, comme le curseur d’une souris sur un écran d’ordinateur. Grâce à cela, nous sommes libres de choisir nos pensées.
Si les conditions fondamentales de la conscience humaine n’étaient pas caractérisées par cette série d’équilibres très subtils, nous ne pourrions exercer notre liberté de penser, ni avoir de libre arbitre.
Que la structure de notre conscience rende possible cette liberté, cette opportunité de choisir les bonnes solutions, de grandir et de devenir bon, n’était pas une évolution qui allait automatiquement de soi.
À moins bien sûr que nous croyons à la Providence et que nous pensons que cela devait arriver.
Aujourd’hui, nous avons tendance à considérer comme banale la conscience humaine, mais les anciens étaient sidérés par la merveille de son fonctionnement, et leurs récits historiques, pétris d’événements mythiques et surnaturels, témoignent de la façon dont la conscience humaine a évolué.
La science moderne essaie d’imposer une vision étroite et réductrice de l’expérience humaine.
Elle essaie de nous convaincre que certaines expériences qui se répètent à travers les Âges ne sont pas réelles, comme le pouvoir de la prière, les prémonitions, la sensation d’être observé, la télépathie, les expériences de décorporation, les coïncidences…
Pour le scientifique, une coïncidence est uniquement reliée à un faisceau d’événements qui l’a engendrée et qui s’appelle « hasard ».
Aujourd’hui, grâce à la théorie des cordes, une théorie expérimentale qui englobe toutes les forces de la nature, en combinant la loi de la gravité avec la physique quantique, certains scientifiques prétendent même qu’ils sont sur le point de trouver une explication au mystère de la vie et à celui de l’univers.
Même si tel était le cas, ils ne seraient jamais en mesure de répondre aux grandes questions fondamentales du type :
Pourquoi la vie ? Pourquoi l’univers ?
Ce que cherche avant tout à découvrir l’initié des écoles du Mystère, ce n’est pas « comment ça marche », mais quelle INTENTION il y a derrière tout cela, et c’est d’ailleurs en essayant de définir concrètement cette intention que furent créées les Religions.
Aussi brillants qu’ils soient, les scientifiques qui ne comprendront pas cette nuance, resteront toujours de profonds ignorants aux yeux de l’initié…
Ainsi, notre vie toute entière, de notre naissance à notre mort, ne peut avoir de sens que s’il existe au préalable un esprit pour le lui donner.
La tradition secrète enseigne qu’il en est de même pour l’univers…
Quand on considère les grandes questions sur la vie et la mort, toutes les équations scientifiques ne semblent à vrai dire qu’être une façon détournée de dire : « Nous ne savons pas ».
Il n’y a aucune honte à ne pas savoir, mais à l’inverse, il est véritablement honteux de taire volontairement certaines « Vérités »…
La Genèse
La Science et la Religion s’accordent à dire qu’au commencement, le cosmos passa du néant à la matière. Mais la science fournit peu d’explications sur cette mystérieuse transition et reste très spéculative.
En revanche, ce qui est surprenant, c’est que les prêtres de l’Antiquité étaient tous unanimes à ce sujet.
Au commencement, une matière impalpable, plus subtile que la lumière, fut précipitée du vide et devint un gaz exceptionnellement fin.
Si un œil humain avait pu l’observer, l’aube de l’Histoire aurait ressemblé à une immense brume cosmique.
La Bible dit à ce sujet : « et il y avait des ténèbres sur la face de l’abîme ».
Ce gaz, ou brume, était la Mère de la Vie et portait en elle tout ce qui était nécessaire à sa création.
Au fil du temps, cette brume ou Déesse Mère, comme on l’appela également, se métamorphosa et prit d’autres noms, mais à l’origine, la Terre était une émanation d’énergie informe.
Puis la Déesse Mère fut attaquée par un vent sec et brûlant qui menaça son potentiel de vie.
Encore une fois, si l’Homme avait pu en être témoin, il aurait peut-être vu une première brume, légère, émanant doucement de l’esprit de Dieu, se faire balayer par une deuxième émanation.
Cela déchaîna une violente tempête, un de ces phénomènes rares et spectaculaires qu’observent parfois les astronomes, comme la mort d’une grande étoile, sauf qu’au commencement, cette tempête a dû être d’une ampleur tout à fait considérable.
Pour les anciens, ces deux émanations représentaient le combat des deux premières forces primitives du monde.
La première, La Terre Mère ou La Déesse Mère, qu’on dépeint souvent comme une figure nourricière, aimante et donneuse de vie, ronde, confortable et douce, avait également un aspect terrifiant, car elle était aussi guerrière quand il le fallait.
Les anciens Phrygiens la reconnaissaient dans Cybèle, une déesse sans merci qui se déplaçait sur un char tiré par des lions, entraînant ses dévots dans un délire sauvage tel qu’ils finissaient par se castrer eux-mêmes.
La deuxième force primitive représentait le rival de la Déesse Mère. Il était encore plus terrifiant : grand et noueux, sa peau était écaillée et blanche et ses yeux, rouges et brillants.
C’était le mystérieux Seigneur Noir armé d’une faux, qui est resté gravé dans notre inconscient collectif, comme étant la MORT ou le diabolique SATAN de la Bible.
Si la première émanation de l’esprit de Dieu se métamorphosa symboliquement en Déesse Mère, la seconde émanation s’exprima toujours aussi symboliquement à travers le dieu de la planète Saturne.
Le dieu Saturne traçait les limites du système solaire. Il incarnait le principe même de limitation. Ce qu’il introduisit dans la Création, c’est la possibilité pour des objets individuels d’exister, donc le passage de la substance à la forme.
Autrement dit, c’est grâce à Saturne qu’il y a dans l’univers une loi de l’identité qui permet à quelque chose de ne pas être confondu avec autre chose.
Dans la mythologie égyptienne, Saturne était incarné par Ptah, qui pétrit le monde sur son touret de potier, et dans beaucoup de mythologies, Saturne est appelé Rex Mundi (roi du monde ou prince du monde), à cause du contrôle qu’il exerce sur la vie matérielle.
Si une identité individuelle peut exister dans le temps, elle peut aussi cesser d’exister. C’est pourquoi Saturne est le dieu de la Destruction, il mange ses propres enfants.
Il est parfois représenté comme le Temps et parfois comme la Mort elle-même.
C’est à cause de Saturne que chaque chose vivante contient le germe de sa propre fin et c’est aussi lui qui fait que ce qui nous nourrit est également ce qui nous détruit.
La mort est partout dans le cosmos, dans le bleu d’un ciel étincelant, dans un brin d’herbe, dans les pulsations de la fontanelle d’un bébé et dans l’étincelle qui brille dans les yeux d’un amant.
Dans la Genèse, Saturne est le Malin qui tente d’anéantir les plans de Dieu, le premier acte de rébellion d’un Être de pensée contre l’esprit dont il émane.
Au cours de cette bataille primitive, Saturne a fini par être battu, et même s’il n’a pas été détruit, il a été maîtrisé et relégué dans sa propre sphère.
Ce que les hommes n’ont jamais véritablement perçu, ou que certains se sont toujours évertués à cacher, c’est que la matière qui forme le cosmos aurait pu ne jamais voir le jour si Saturne n’avait existé.
Il ne pouvait donc être détruit, mais seulement maîtrisé par la première émanation, sinon le cosmos aurait pu rester un endroit où la matière morte aurait dérivé éternellement.
La Genèse résuma ainsi la victoire de la Déesse Mère par une seule phrase : Dieu dit : « Que la lumière soit ! Et la lumière fut ».
Cependant, vous devez savoir qu’il y a une deuxième version de la Création dans la Bible. Elle se trouve au début de l’Évangile selon saint Jean et reste à bien des égards la plus complète.
C’est la seule qui puisse vraiment permettre de déchiffrer la Genèse, mais nous y reviendrons plus tard…
Aujourd’hui, chez la plupart des chrétiens, Dieu est devenu une immanence indifférenciée et indétectable de l’univers et la spiritualité n’est rien d’autre que le sentiment vague et confus de ne faire qu’un avec cette immanence.
Mais en réalité, le Christianisme originel a pris racine dans des religions très anciennes qui étaient toutes polythéistes et tournées vers l’astronomie…
Toutes les grandes fêtes chrétiennes correspondent à des événements astronomiques :
Pâques est célébré le premier dimanche suivant la pleine lune pendant ou juste après l’équinoxe d’hiver ; quant à Noël, on le fête le premier jour après le solstice d’hiver, au moment où le soleil commence à rallonger sa course.
Toutes les églises chrétiennes, depuis la cathédrale de Chartres jusqu’à la basilique Saint-Pierre de Rome, en passant par de petites églises et chapelles autour du monde, ont été construites sur d’anciens puits et grottes sacrées, d’anciens temples ou écoles du Mystère.
Les grandes cathédrales, comme Notre-Dame à Paris, ou la Sagrada Familia à Barcelone, sont recouvertes de symboles astronomiques et astrologiques, et toutes les églises, le jour du saint patron auquel elles sont dédiées, sont astronomiquement alignées en face du lever du Soleil.
Tout au long de l’Histoire, ces endroits ont été considérés comme des portails pour les esprits, des failles dans le tissu du continuum espace-temps.
Tous ces portails étaient alignés sur des phénomènes astrologiques et servaient à canaliser l’influx provenant des esprits aux moments opportuns.
Il est intéressant de noter qu’il en allait aussi de même à Karnak, en Égypte. Le jour du solstice d’hiver, un fin rayon de soleil à l’aube entrait par les portails du temple, traversait cinq cents mètres de cours intérieures, de halls et de passages, jusqu’à pénétrer dans l’obscurité du saint des saints.
Si nous parcourons les textes bibliques, nous nous apercevons que la lecture contemporaine radicalement monothéiste des Écritures contredit littéralement les croyances de ceux qui les ont rédigées.
Ainsi, la Bible se réfère à de nombreux esprits, y compris aux dieux des tribus rivales, aux anges, aux archanges, aux diables, aux démons et à Satan.
Toutes les religions croient que l’esprit a précédé la matière. Toutes comprennent la Création comme une série d’émanations, qui sont universellement visualisées en une hiérarchie d’êtres spirituels : soit des dieux, soit des anges.
La hiérarchie des anges, des archanges, ainsi que d’autres êtres, a toujours fait partie de la doctrine de l’Église. Saint Paul y fait allusion avant qu’elle ne soit élucidée par son élève saint Dionysos, codifiée par saint Thomas d’Aquin et représentée avec grand talent dans l’art de Jan Van Eyck et l’écriture de Dante.
En réalité, ce que les dirigeants du Christianisme moderne ont toujours voulu cacher, c’est que les différents ordres d’anges doivent être rapprochés des dieux, des étoiles et des planètes.
Ainsi, la Bible a toujours fait référence aux divinités astronomiques…
Dans le Psaume 19, il est dit : « C’est là qu’il a dressé une tente pour le Soleil. Et le Soleil, semblable à un époux qui sort de sa chambre, s’élance dans la carrière avec la joie d’un héros ; il se lève à une extrémité des cieux, et achève sa course à l’autre extrémité. »
Inutile de préciser que ce psaume parle de façon à peine voilée du mariage du Soleil et de Vénus.
Les quatre chérubins sont les symboles les plus puissants de la Bible. Ils apparaissent dans les passages-clés des livres d’Ézéchiel, d’Isaïe et de Jérémie, ainsi que dans les Révélations.
Ils sont très présents dans l’iconographie hébraïque et chrétienne, et prééminents dans l’art et l’architecture sacrés. Ils sont symbolisés par le bœuf, le lion, l’aigle et l’ange.
Dans la tradition secrète, ces quatre chérubins sont les grands êtres spirituels qui correspondent à quatre des douze constellations qui forment le zodiaque :
Le bœuf représente le Taureau ; le lion représente le Lion ; l’aigle représente le Scorpion et enfin l’ange représente le Verseau.
Ce quadruple schéma symbolique des constellations se répète dans toutes les grandes religions du monde.
Mais l’exemple le plus marquant et le plus important de polythéisme dans la religion chrétienne se trouve dans l’histoire de la Création telle qu’elle est racontée dans la Genèse et l’Évangile selon saint Jean.
Le verset 1, 1 de la Genèse est habituellement traduit par « Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre ».
Mais en réalité, le mot « Elohim » ne peut pas être traduit par « Dieu » car il est pluriel. Ce qui transforme alors ce passage en :
« Au commencement, les Dieux créèrent les cieux et la terre ».
Cette transgression volontaire des écritures a toujours été honteusement cautionnée par les représentants de l’Église, car ils craignaient avant tout que leurs fidèles découvrent que la Bible parlait aussi des déités astronomiques.
Ces déités peuvent clairement être établies en comparant ce passage de la Genèse au passage équivalent dans l’Évangile selon saint Jean :
« Au commencement était le Verbe, la Parole de Dieu, et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu. […] Par lui, tout s’est fait, […]. La lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont pas arrêtée. »
En mentionnant le « VERBE », Jean n’a rien inventé. Il n’a fait que reprendre une très ancienne tradition que mentionnait déjà bien avant lui le philosophe grec Héraclite, 400 ans plus tôt.
Héraclite parlait déjà du même Logos (Verbe) avant l’apparition de la Terre.
D’après cette ancienne tradition, le Logos qui brillait dans les ténèbres était les sept grands esprits qui émanent du Soleil et qui travaillent ensemble.
En réalité, c’est d’eux que parle la Bible en faisant dire à Elohim (les Dieux) dans la Genèse : « que la lumière soit ».
C’est ici que commença le deuxième acte de la Création, lorsque le dieu Soleil vint sauver la Terre Mère des assauts de Saturne. C’est la période paradisiaque des hommes fleurs qui fut appelée l’Âge du Soleil.
Habituellement, le Soleil est représenté comme un beau jeune homme à la crinière éblouissante, conduisant un chariot et jouant de la musique.
Il a plusieurs noms : Krishna en Inde ou Apollon en Grèce. Il apparaît dans toute sa splendeur au cœur de la tempête et repousse les ténèbres de Saturne (le dragon géant ou le serpent qui entoure le cosmos).
Le Soleil réchauffe alors la Terre Mère et lui redonne vie en émettant un rugissement triomphal qui résonne au-delà des limites du cosmos.
Ce vacarme fait vibrer et danser la matière cosmique, formant des motifs. Dans les plus hauts cercles des écoles du Mystère, on appelle cela « la danse des substances ».
Ensuite, la matière se coagule en d’étranges formes et donne naissance au monde.
C’est ce grand vacarme cosmique ou le rugissement de Soleil que les anciens ont représenté symboliquement par la figure du « Lion ».
Partout où le Soleil/Lion apparaît, il fait référence au stade de la Création où l’Esprit a précédé la Matière.
Par la victoire du dieu Soleil, les enseignants des écoles du Mystère voulaient signifier la transition capitale d’un cosmos purement minéral à un cosmos bourgeonnant de vie végétale.
D’après l’ancienne tradition secrète, aux premiers stades de la vie végétale, des germes uniques flottaient, réunis en d’immenses structures semblables à des filets qui emplissaient tout l’univers.
Dans les commentaires sur les Veda, cette étape de la Création est appelée « le filet d’Indra », un réseau infini de fils lumineux et vivants, qui se rejoignent et s’entrecroisent sans fin, se tissent pour se dissoudre ensuite, comme des vagues de lumière.
Au cours du temps, certains fils sont restés tissés ensemble de manière durable et les tiges lumineuses se sont ramifiées.
C’est cet immense être végétal au cœur du cosmos, dont les membres s’étendaient dans toutes les directions que la Bible reprendra plus tard sous le nom d’ADAM.
À l’origine, il n’y avait pas encore d’élément animal dans le cosmos, Adam était dénué de désir et n’éprouvait ni désirs, ni frustrations.
Ses besoins étaient satisfaits avant même qu’ils ne se manifestent.
Il baignait dans un printemps perpétuel, la nature lui fournissait de la nourriture en abondance, sous la forme d’une sève laiteuse, similaire à celle que l’on trouve encore aujourd’hui dans les pissenlits.
La Bible y fera aussi allusion sous le nom de « Jardin d’Éden ».
Scientifiquement, on pourrait dire qu’après la création de la matière par le Logos, un Âge végétal primitif a succédé à un Âge purement minéral, puis qu’il s’est ensuite complexifié pour donner naissance à une multitude de formes végétales.
Dans l’ancienne tradition secrète, il est dit que l’évolution vers l’humain est passée par un stade végétal, mais également que ce dernier restera toujours un élément essentiel dans l’être humain.
Si nous retirions le système nerveux sympathique du corps humain et qu’il tenait debout tout seul, nous verrions qu’il aurait la forme d’un arbre.
C’est en quelque sorte le cadeau du monde végétal au corps humain. Nous connaissons aujourd’hui les fleurs de cet arbre sous le nom de « chakras ».
C’est de ces fleurs que sont issues les énergies subtiles qui circulent dans la partie végétale du corps humain et elles opèrent comme des organes de perception.
Le grand centre de la partie végétale du corps humain, qui se nourrit des vagues de lumière et de chaleur du Soleil, est le chakra du plexus solaire. Il est appelé « solaire » car il a été formé à l’époque dominée par le Soleil.
La conscience de cet élément végétal dans le corps humain est restée très vive chez les Chinois et les Japonais. Dans la médecine chinoise, le flux énergétique de cette force de vie végétale (appelée CHI) anime le corps, et la maladie apparaît quand ce délicat réseau d’énergies se bloque.
Ce flux est indétectable par la science matérialiste moderne ; il semble opérer dans un espace insaisissable, entre l’esprit humain et la chair du corps animal, mais cela n’empêche pas cette médecine d’être extrêmement efficace depuis des millénaires.
Les chefs de l’Église chrétienne l’ont toujours volontairement caché, mais le Christianisme recèle aussi un savoir secret des chakras.
Très peu de chrétiens le savent, mais c’est des chakras que parlait sainte Thérèse d’Avila, lorsqu’elle mentionnait les « Yeux de l’âme ».
Les organes du corps végétal sont des nœuds alignés de haut en bas du torse et ils ont un certain nombre de pétales : le chakra du plexus solaire a dix pétales et le chakra du troisième œil en a deux.
Les sept chakras principaux sont situés respectivement au sommet du crâne, au-dessus de la racine du nez (le 3ème œil), sous le larynx (la gorge), près du sternum au niveau du cœur, entre le nombril et le bas du sternum (le plexus solaire), entre le nombril et le pubis, entre l’anus et les organes génitaux.
C’est ainsi que dans la Bible, le bâton fleuri d’Aaron fait en réalité directement référence à l’activation des chakras, à l’ouverture des fleurs subtiles alignées sur l’arbre du corps humain.
La glande pinéale est une glande petite et grise, de la taille d’une amande, qui se situe dans le cerveau, à l’endroit où la moelle épinière vient se rattacher à l’encéphale.
D’après la tradition secrète, quand nous avons une intuition, la glande pinéale vibre et quand on pratique une discipline spirituelle qui nous permet de prolonger cette vibration, cela peut ouvrir le chakra du troisième œil, situé entre les sourcils.
L’anatomie moderne n’a « découvert » la glande pinéale qu’en 1866, quand deux monographies ont été publiées simultanément par H. W. de Graff et E. Baldwin Spencer.
Plus tard, on a découvert que cette glande était plus grande chez les enfants qu’à la puberté, quand se produit la cristallisation de plusieurs parties du corps, c’est-à-dire quand notre imagination s’amenuise, la glande pinéale commence à se calcifier et rapetisse.
Les scientifiques savent aujourd’hui que la glande pinéale produit, surtout la nuit, une hormone appelée mélatonine. Elle est essentielle au rythme du sommeil et à la préservation du système immunitaire.
C’est cette même glande que les anciens égyptiens dépeignaient comme le serpent « Uraeus », ou que la littérature indienne décrivait comme le troisième œil de l’éveil ou l’œil de Shiva.
C’est toujours cette même glande que représentait la baguette surmontée d’une pomme de pin des disciples de Dionysos.
Les anciens voyaient la glande pinéale comme un organe qui permettait la perception des mondes supérieurs, une fenêtre ouverte sur les merveilles éblouissantes des hiérarchies spirituelles.
Cette fenêtre pouvait s’ouvrir systématiquement, par la méditation et d’autres pratiques secrètes qui provoquaient des visions.
Mais revenons maintenant au récit de la Création et aux grandes images allégoriques dissimulées dans la Genèse.
Comme nous l’avons vu, au commencement, le corps d’Adam était un immense être végétal informe.
Lorsque ses membres verts commencèrent à se solidifier par la chaleur du Soleil, Adam se divisa en deux, ce qui revient à dire en d’autres termes qu’il devint hermaphrodite et capable de se reproduire de manière asexuée.
C’est ce que dit en réalité le verset 1, 27 de la Genèse : « il créa l’homme et la femme ».
C’est ainsi que naquit Ève du corps d’Adam, d’une manière purement végétale et entièrement pétrie dans une sorte de cartilage cireux qui faisait office d’os.
Mais cet état végétatif du jardin d’Éden ne pouvait durer éternellement. Sinon, l’Humanité n’aurait jamais pu dépasser l’état végétal.
Dans l’ancienne tradition secrète, il a toujours été entendu que le dieu Soleil devrait se séparer de la Terre, pour un moment. Ainsi les rayons bienfaisants du Soleil ne devaient plus l’éclairer de l’intérieur, mais lui apporter la vie en se projetant sur lui de l’extérieur (depuis le ciel).
Le résultat de cette séparation fut que la Terre se refroidit, se densifia, devint moins gazeuse, plus liquide.
Elle se rétrécit et sa surface aqueuse fut recouverte par Adam et Ève et leur progéniture végétale.
Ceux qui ont écrit la Bible ont toujours caché qu’Adam et Ève eurent une progéniture qui se reproduisit aussi au début de manière hermaphrodite, à l’aide de sons et d’une manière analogue à l’action créatrice du Verbe.
Bien évidemment, aucune matière de cette période où les dieux et les protohumains étaient des végétaux n’a survécu, néanmoins il en existe encore de nos jours une trace relativement fiable.
Hérodote, l’écrivain grec du Ve siècle av. J.-C., est souvent appelé le père de l’Histoire car il a été le premier à essayer de faire des recherches dans le but de rédiger une narration cohérente et objective de l’Histoire.
En 485 av. J.-C., Hérodote visita Memphis, en Égypte. Sous d’immenses voûtes souterraines, on lui montra des rangées de statues d’anciens rois, remontant jusqu’à des temps très lointains.
Il marchait en compagnie de prêtres le long de ces interminables rangées quand il tomba sur trois cent quarante-cinq sculptures colossales en bois, sculptures d’êtres ayant régné avant Ménès, le premier roi humain.
« Ces êtres », lui dirent alors les prêtres, « sont nés les uns des autres », c’est-à-dire sans avoir besoin d’un partenaire sexuel, mais uniquement grâce à la parthénogenèse, qui est un moyen de reproduction similaire à celui des plantes.
Chacune de ces sculptures, qui portaient des noms inscrits sur des tablettes, ainsi que des dates et une histoire, semble être le témoignage authentique d’un Âge où l’espèce humaine avait une vie végétale.
C’est la seule trace de ce lointain passé qui nous soit parvenue et qui fut précieusement préservée par les écoles du Mystère.
Lorsque la vision de la matière précédant l’esprit prit le dessus au XVIIIe siècle sur l’ancienne vision de l’esprit précédant la matière, l’Église a essayé de réconcilier la narration de la Création de la Genèse avec les nouvelles découvertes scientifiques.
Mais cette entreprise était vouée à l’échec car la Genèse ne considère pas l’Évolution comme le font les scientifiques modernes, qui rassemblent les pièces d’un puzzle géologique, anthropologique et archéologique.
L’histoire de la Genèse est avant tout un récit subjectif de la façon dont l’humanité a évolué. Cela veut dire que l’histoire du serpent s’enroulant autour de l’arbre n’était qu’une image de la formation de la colonne vertébrale et du système nerveux central animal.
Dans le prochain chapitre, nous étudieront le troisième acte de la Création, la série d’événements douloureux par lesquels la vie évolua du stade végétal au stade animal.
Nous révèlerons alors la véritable signification du serpent qui s’enroule autour de l’arbre, de la pomme du Jardin d’Éden, de la tentation d’Ève et de la Chute de l’Homme.
Il est temps aujourd’hui, au XXIe siècle, de rétablir certaines vérités trop souvent cachées par les hauts dignitaires de l’Église, pour garder la mainmise sur les esprits et asseoir leur pouvoir…
Le contenu de cette page provient de la chaîne Youtube https://www.youtube.com/user/PierrePhilo